glanes et paysage
Si je glane c’est pour rapporter des trésors à l’atelier, je n’interviens pas sur le Paysage. La forêt est pleine, la forêt est accomplie. Pourquoi tenter d’y changer quelque chose me dis-je ? Pourquoi vouloir à tout prix y déposer une trace ? A t’on besoin de marquer nous aussi notre passage, comme l’animal son territoire ?
Seraient-on nous aussi, un peu sauvages ?
Et si le land art était un dialogue, une danse avec le vivant et le territoire ?
Une manière de s’en rapprocher, de l’interroger dans la contemplation, puis d’y apporter sa propre lecture dans le passage à la création.
Mon approche est davantage celle d’une cueilleuse, ou glaneuse de paysage. Y passer du temps, m’en imprégner, et en rapporter quelque chose pour l’assembler, ou le transformer plus tard à l’atelier
Souvent, je contemple. Et cela me suffit ! Je n’ose rien toucher tant tout me semble parfait, bien au delà de ce que mon grain de sel pourrait y apporter. J’aime néanmoins le land art, les démarches contemporaines douces, et plusieurs de ces artistes